Epinay-sur-Seine, Pont d’Argenteuil, Parc Pierre Lagravère… Que de changements.
A noter que les changements qui concernent le Parc Pierre Lagravère, la Promenade Bleue et les barrières anti-scooters concernent aussi le trajet officiel de l’Avenue Verte.
Sur le trajet Saint-Denis – Croissy-sur-Seine du site, les premiers changements concernent Epinay-sur-Seine, qui, sur le sujet qui nous intéresse, a passé la vitesse supérieure cette année.
Ainsi, le passage sous le pont de l’autoroute, faisant la jonction entre la berge et le haut de la ville, est progressivement rendu au vélo. Il y a quelques années, des monticules de terre étaient présents, résidus de mesures pour éviter l’extension d’un camp installé sous l’autoroute.
Celui empêchant l’extension par le haut était encore intact il y a deux ans.
Ce qui faisait qu’une autre sortie avait été créée, passant par le port à côté, au milieu des camions.
Le monticule du haut a depuis été coupé en deux,
Puis très récemment, il a été considérablement élargi.
Le monticule empêchant l’extension par la berge était lui contournable à pied et à vélo.
Il a lui été totalement rasé.
Et mi-Juillet, des travaux continuaient pour sans doute améliorer les lieux pour les promeneurs et les cyclistes.
Enfin, un troisième monticule empêchait l’accès des voitures et caravanes à partir de la rue Claude Monet, tout en haut du chemin déjà bloqué par le premier monticule.
Le passage a également été élargi.
On voit au fond de l’image des panneaux indicateurs pour les cyclistes, apparus également récemment. Car sur le trajet du site, Epinay-sur-Seine s’est doté cette année de panneaux, marquages et signalisation pour le vélo en quantité.
L’année dernière, il n’y avait rien de tout cela sur l’endroit photographié ci-dessus.
Donc, Epinay-sur-Seine étend son réseau cyclable. On peut d’ailleurs remarquer qu’une péniche-restaurant s’est installée sur la berge, là où il n’y avait rien avant, signe que le lieu devrait être de plus en plus un lieu de vie (un petit hôtel se construit aussi pas très loin).
Bref, il est rageant que la continuité de la berge de la Seine entre cette berge et le Canal Saint-Denis ne soit pas ouverte aux cyclistes, pour pouvoir aller à Epinay-sur-Seine en partant de Paris sans jamais avoir à rouler avec les voitures. Comme le lieu de blocage (les portes d’une écluse, autour de laquelle se sont installés des camps) est sur une frontière administrative, le problème pourrait durer encore longtemps.
Plus loin sur le trajet, c’est au niveau du Pont d’Argenteuil qu’a eu lieu un changement à la toute fin Juillet. Après de longues tractations l’association MDB Argenteuil Bezons a obtenu satisfaction : le trottoir est devenu officiellement cyclable (photos @Claquemufle)
Le parcours reste donc le même sur mon site, mais je ne suis plus dans l’illégalité à cet endroit !
A noter que peu après le Pont d’Argenteuil, l’Avenue Verte fait bifurquer dans la circulation, alors qu’un passage autrefois ouvert sans garantie..
..est maintenant ouvert en permanence (via un contournement pérenne de la grille fermée !).
Un changement déjà pris en compte dans mon trajet, mais que je mentionne ici pour insister sur l’inertie des fléchages officiels comme ceux que l’on peut trouver sur l’Avenue Verte.
Plus loin, là où l’Avenue Verte emprunte La Promenade Bleue (eh oui), des travaux sont entrepris pour améliorer la cyclabilité à long terme.
Peu après cette grille, on arrive au Parc Pierre Lagravère, traversé par l’Avenue Verte, au risque de devoir le contourner par une piste le long de l’autoroute en cas de fermeture. Décision a donc été prise de sortir la piste des clôtures du parc. A long terme, ce sera donc très bénéfique. Mais jusqu’en Mai 2016 au moins, il faudra passer par une déviation.
Lors de mon passage mi-Juillet, il suffisait de continuer vaguement plein Nord à l’intérieur du parc pour contourner, en passant outre un panneau mentionnant une impasse. Mais qu’en sera-t-il si les travaux concernent un jour une partie où le seul passage est la berge ? Espérons que la signalisation sera alors à la hauteur.
La décision a été également prise de protéger les cyclistes de la cohabitation avec les scooters. A cet endroit, il faut bien reconnaître que le problème semblait réel. Nous voilà donc avec un certain nombre de barrières anti-scooters.
Voici des photos des diverses étapes de la pose d’une d’entre elles sous le pont de Bezons :
Au final, à cause des abus des scootéristes, on a donc sur cette section d’un trajet cyclotouriste entre Paris et Londres, des barrières qui causent des soucis aux vélos chargés de sacoches…
Après le pont de Bezons, ce sont d’autres types de travaux qui ont lieu.
Mais heureusement, ces travaux là ne gênent pas vraiment.
Je finirais sur un exemple amusant : une barrière anti-scooter de fortune qui a pris diverses formes, jusqu’à bloquer aussi les vélos. Lors de mes divers passages, j’ai pu voir les divers tentatives d’agencement, avec un retrait total un moment (pour pouvoir travailler sur le revêtement). Les vélos peuvent passer par une barrière anti-scooter classique sur un chemin parallèle.
Par ordre chronologique, cela a donc donné :
Les changements décrits dans cet article ont tous eu lieu sur une dizaine de kilomètres seulement, en quelques mois. Cela montre la difficulté de tenir à jour des informations sur la cyclabilité de divers trajets.
Mais remarquons que tous ces travaux ont pour but d’améliorer la cyclabilité justement, avec toutefois le problème à double tranchant des barrières contre les scooters. Entre la gêne permanente d’une barrière, et le stress occasionnel de scootéristes soulevant des nuages de poussières en frôlant les cyclistes, le choix n’est pas trivial.
4 septembre 2015 at 10 h 36 min
merci pour cette mise à jour !
Je vélotaffe entre Rueil et le Stade de F, même si je passe plutôt par les quais côté St Ouen / Clichy / Levallois pour remonter au pont de Suresnes